...sans anesthésie

Etalage et concentration d'observations d'à travers une jeune lentille d'épicurien, d'une petite viande laxiste qui ne juge que par les sentations et couramment assassinées par ses propres sentiments.

Nom :
Lieu : France

Etudiant marginal dépité de ne justement pas pouvoir vivre dans cette marge. Possède un mal fou à faire son créneau dans la société. Faut dire qu'il n'y met pas franchement de volonté et préfére rêver, ressentir que vivre, s'heurter à la réalité. A chacun sa merde, non ?

mardi, janvier 04, 2005

On ne compte plus

J'étudiais bien à l'aise le fonctionnement de nos synapses jusqu'à voir ce petit carré décacher son "pseud'eau". J'attendais, le sourire étirant mes lèvres, j'anticipais déjà sa venu. A la manière d'un Cali qu'on avait écouté en commun, elle m'a dit que c'était fini mais ça je le savais déjà. Comme de parfait inconnu, d'une froideur exquise, elle m'a dit entre un même pas bonjour et un au revoir "au fait, on est plus ensemble hein, on est bien d'accord, et tu comprends pourquoi...". Comme si j'avais commis l'irréparable, comme si on avait rien vécu ensemble, elle m'a jeté ce froid que j'ai toujours aimé, qui m'a toujours attiré. On aurait pu vivre ensemble mais elle voulait sa dépendance, on aurait pu s'aimer pleinement si la distance et les prétendants n'y étaient pas. Son mal influait sur moi et c'est donc pour ça que je me dis que c'est mieux comme ça. Un adieu très froid laissant pour mort les sentiments d'antan, elle n'avait que pour elle une chambre vide et un écran ouvert sur le monde. Une pensée pour elle voyagera en moi. Autant pour moi, c'est fini, ça l'a lestera sans doute enfin je l'éspère. Je reprend mon chemin, baluchon de sentiments à la main.