...sans anesthésie

Etalage et concentration d'observations d'à travers une jeune lentille d'épicurien, d'une petite viande laxiste qui ne juge que par les sentations et couramment assassinées par ses propres sentiments.

Nom :
Lieu : France

Etudiant marginal dépité de ne justement pas pouvoir vivre dans cette marge. Possède un mal fou à faire son créneau dans la société. Faut dire qu'il n'y met pas franchement de volonté et préfére rêver, ressentir que vivre, s'heurter à la réalité. A chacun sa merde, non ?

dimanche, janvier 23, 2005

Juste des seins

Aujourd'hui, j'ai essayé tant bien que mal de dessiner quelque chose. D'habitude, il suffit seulement de quelques traits hasardeux sur le papier pour stimuler mon imagination et offrir déjà une image toute faite d'un horrible chaos de chair à la fonction résiduelle habitable par un petit monde replié, mais là rien. J'ai gommé, regommé jusqu'à salir ma feuille au point de la rendre inutilisable. J'ai même songer à me rabattre sur d'anciens rêves étranges désireux de prendre vie sur un support autre que la mémoire mais là aussi, rien n'a pu se mettre en place. Une véritable confusion de la gestion de l'espace et des formes. Aurais-je perdu le sens artistique ? Pour écrire, celà va de même alors merde, je ne dirais rien de plus. C'est pas de la dépression, seulement du vide intérieur, ça pue le renfermé, l'odeur de rance doit altérer mon esprit. Demain je vous raconterai l'intégralité des moments inoubliables et haut en couleurs de mes soporifiques journées dans toute la bassesse qu'il m'est permis d'en faire preuve. A vous l'antenne, c'était l'énoncé chiatique du moment vachement tristement terne qui donne envie de rien, rien mais trop rien. Plein de vide, papillon fluo. Un paradis en suppo et au lit, non mon labeur d'abord pour l'occupation instantanée. Demain, je retrouve les écumes du dolorisme, je vais intérieurement mourir de rire. Je savais bien que j'aurais dû me taire...