...sans anesthésie

Etalage et concentration d'observations d'à travers une jeune lentille d'épicurien, d'une petite viande laxiste qui ne juge que par les sentations et couramment assassinées par ses propres sentiments.

Nom :
Lieu : France

Etudiant marginal dépité de ne justement pas pouvoir vivre dans cette marge. Possède un mal fou à faire son créneau dans la société. Faut dire qu'il n'y met pas franchement de volonté et préfére rêver, ressentir que vivre, s'heurter à la réalité. A chacun sa merde, non ?

mardi, janvier 18, 2005

"Bonsoir, que dirais tu d'aller aux toilettes avec moi ?"

Voilà une manière peu courtoise que j'ai pu emprunter pour accoster une belle jeune fille accoudée au comptoir du Scaw. Aussitôt après m'être fait envoyer tranquillement sur les roses, deux types m'ont gentillement conseillé de dégager, de "pas déranger la dame". Après avoir fais un détour du coté de mon verre, je serai revenu vers elle dans le but d'excuser ma mauvaise conduite mais mes amis m'ont retenu afin de ne pas agraver la situation. Les types se seraient surement fait un plaisir d'imprimer leurs phalanges sur ma gueule. Dans ma tête, j'étais désespérément seul malgrès l'amical entourage qui était présent ce soir là. Je m'en suis immédiatement voulu car une excellente amie était là par le plus grand des hasards. Décidement, je ne sais pas apprécier à sa juste valeur la compagnie des plus formidables amis de la Terre. Pourquoi diable je préfére m'acharner sur toutes ses incernables personnes, celles qui me sont les plus distantes, les plus tordues, les plus mysanthrope, incapable d'aimer, bourreaux du coeur, faucheuse à l'oeil, frivoles invétérée, insidieuses icones, véritables monstres sachant charmer, gouffre perpetuel à l'abyme funeste ? Je confonds encore amour et admiration ?